Hector Berlioz (11 décembre 1803 – 8 mars 1869) est un compositeur, auteur, critique musical et chef d’orchestre français.
Entre 1821 et 1824, Berlioz entama des études en médecine. Or, n’y trouvant pas sa véritable vocation, il abandonna ce choix de carrière pour se consacrer pleinement à la musique, au plus grand désespoir de ses parents qui jugeaient que cette décision déshonorait le nom de la famille.
Condamné à vivre dans la précarité et traversant des moments difficiles sur le plan financier, Berlioz s’accrocha à son rêve et décida contre vents et marrées, d’embrasser la voix de la passion. C’est en 1826 qu’il est admis au Conservatoire comme étudiant en composition sous Le Sueur.
Aussi, et dans la même année, il a fait la première des quatre tentatives pour remporter le premier prix de la musique en France, le Prix de Rome, et a été éliminé au premier tour. Finalement, ce n’est qu’en 1830 qu’il obtint ce trophée tant convoité.
Ce compositeur romantique a produit d’importantes œuvres musicales et littéraires. Il a exploré plusieurs genres : l’opéra, des symphonies, des pièces chorales, des chansons, mais aussi des oeuvres s’inscrivent dans des genres hybrides. De même, les écrits de Berlioz comprennent des mémoires, des études techniques et une importante contribution à la critique musicale.
La vie de Berlioz fut marquée par les échecs, l’incompréhension et beaucoup de difficultés. La richesse de son oeuvre n’obtint la reconnaissance qu’elle méritait, qu’après sa mort. En effet, c’est à ce moment que le public commença à se focaliser sur les travaux de ce grand compositeur.
La merveilleuse imagination de Berlioz se révèle surtout dans la conception de l’orchestre moderne. Le raffinement et la nouveauté des mélanges, l’intimité et la profondeur de l’inspiration poétique… toutes ces notions trouvent leurs origines chez Berlioz. Fervent partisan d’une musique “programmée” ou “descriptive” (qui sera plus tard développée par F. Liszt et R. Strauss), il manifeste sa grandeur surtout dans le genre symphonique, bien qu’il y ait aussi dans son théâtre des moments de grande poésie.