
La soirée du 28 juillet 2024, le théâtre romain de Carthage a vibré au rythme du reggae alors que The Wailers ont pris la scène, marquant une nuit mémorable dans le cadre de la 58ème édition du Festival International de Carthage.
Le groupe légendaire, connu pour sa connexion profonde avec le regretté Bob Marley, a apporté une vague de nostalgie et d’énergie au public présent.
Depuis sa naissance dans les années 1970, le reggae reste une force culturelle puissante, prônant des thèmes de paix et de résilience.
The Wailers, célébrant leur 40ème anniversaire avec la tournée “The Legend”, ont porté le flambeau de ce genre musical à travers le monde, de la Californie à Caracas, et maintenant à Carthage.
L’attente était palpable alors que les fans, de toutes générations, ont rempli les travées du théâtre, témoignant la pertinence de cette musique.
Aston Barrett Junior, héritier du reggae et fils du célèbre bassiste de Bob Marley and The Wailers, a conduit le groupe avec une énergie contagieuse.
Vêtu d’une chemise bleu clair et d’une casquette, il a traversé la scène avec agilité, enflammant le public dès les premières notes de “In Love”.Les applaudissements et les cris de bienvenue ont résonné sous les lumières, créant une atmosphère électrique.
La soirée a été marquée par des moments forts de communion entre les artistes et le public.
Les refrains emblématiques comme “No Woman No Cry”, “I Shot the Sheriff” et “Get Up, Stand Up” ont été repris en chœur, transformant le théâtre en une mer de téléphones portables et de bras levés.
Les messages de paix, d’amour et de lutte contre l’injustice sociale ont trouvé un écho particulier en ces temps d’incertitude, rappelant l’essence même de la philosophie rasta.
Pendant 90 minutes, l’âme du reggae a flotté dans l’air de Carthage, enveloppant les spectateurs dans des mélodies et des paroles porteuses d’espoir.
Les Wailers ont su raviver l’esprit de Bob Marley, rappelant que la musique peut être un vecteur puissant de changement et d’unité.
La soirée s’est conclue sur une note de ferveur et de joie partagée, promettant que le reggae continuera de prospérer et d’inspirer les générations futures.