Dans de le cadre de la 57 éme édition du festival international de Carthage, une soirée typiquement africaine était présenté le mardi 15 août 2023 grâce à la vedette nigériane Yemi Alade et le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly qui ont animé le théâtre romain de Carthage dont une large partie du public était composé de sub-sahariens résidents en Tunisie.
Cette soirée a également enregistré la présence de Hayet Guetat Gurmazi, ministre de la culture et de Mohamed Ammar, ministre des affaires étrangères, de la migration et des tunisiens à l’étranger.
Dans la première partie de cette soirée et sous les applaudissements de public, la chanteuse Nigériane Yemi Alade, ôtée d’un charisme hors du commun sur scène et qui s’est produite devant des milliers de personnes à travers l’Afrique, l’Europe et aux Etats-Unis, mais aussi pour des audiences plus exclusives comme les Nations Unies, le Global Citizen Fund et la famille royale britannique a foulé la scène accompagnée de deux danseuses, deux percussionnistes, deux guitares, un claviériste et un choriste.
Elle a enflammé les gradins avec des titres qui ont participé à sa célébrité tels que « Tangerine », « Tumbun » et « Kissing », « Oh my Gosh », « Dancina » qui est une interpolation de Billie Jean de Michael Jackson et d’autres titres évoquant ses origines musicales africaines où se mêlent soul, R&B, afrobeat et high-life.
Durant cette soirée, Yemi a voulu passer un message de paix et de solidarité en hissant le drapeau Tunisien et en chantant « Africa ».
Après sa dernière rencontre avec le public tunisien à Carthage en 2016 où il s’était produit devant un théâtre complet dans le cadre du Festival international de Carthage le reggae Man ivoirien Tiken Jah Fakoly, avec son costume traditionnel et son bâton de pèlerin s’est introduit sur scène avec sa voix forte pour chanter les combats de l’Afrique enchainant ses tubes reggae qui ont fait vibrer les gradins.
Entamé son tour de chant qui n’a duré que 45 minutes avec le titre « Où est-ce que tu vas ? » qui fait référence au drame des migrants.
Tiken était accompagné d’un groupe de musiciens habillés en costumes militaires composé de deux choristes femmes et 7 instrumentistes, un claviériste, un bassiste, un guitariste, un batteur, un saxophoniste, un trompettiste et tromboniste qui ont éveillé les consciences pour l’affaire de l’Afrique.
Cet artiste Hors du commun a transmis , à travers ses chansons, des messages forts dans le but d’éveiller les consciences à travers des rythmes entraînants de reggae roots, en signalant la corruption, les jeux de pouvoirs, les conséquences de la colonisation tels que « Le monde est chaud », « Plus rien ne m’étonne », « le Balayeur ».